DJ Goodnews. 6.5/10.

Deux semaines de calme plat. Nous ne parlons plus de rien ; nous ne changeons rien à notre programme, quelques dîners pendant le week-end en compagnie d'autres couples avec des enfants, des couples qui ont le même code postal que nous et se situent plus ou moins dans la même tranche fiscale. Stephen me laisse trois messages sur mon portable, je ne réponds à aucun. Personne ne remarque que je n'ai pas assisté à la seconde journée du séminaire sur la santé familiale à Leeds. Je suis de retour dans le lit conjugal, et David et moi avons fait l'amour, simplement parce qu'on s'est retrouvés là, couchés l'un à côté de l'autre. (La différence entre baiser avec David et baiser avec Stephen est la même qu'entre la Science et l'Art. Avec Stephen, l'amour est tout en empathie, imagination, exploration, choc de la nouveauté, avec une issue... incertaine, si vous voyez ce que je veux dire. Je participe pleinement, mais je ne suis pas sûre de ce dont il s'agit. David, en revanche, se contente d'appuyer sur quelques boutons et, bingo ! les choses se passent. Comme si on prenait l'ascenseur - tout aussi romantique, tout aussi utile.)