mardi 27 juillet 2010

Manuel de chasse et de pêche à l'usage des filles. 8/10

Il avait le coup de poing excessivement facile (...) c'est la limpidité du message qui lui plaisait.
Il a dit que ma tante était la plus belle femme du monde malgré ses quatre-vingts ans. Il m'a pris le menton et a fait pivoter mon visage d'un côté puis de l'autre, afin d'étudier mes profils. Avec un sourire, il a conclu : "Non, pas la moindre ressemblance".
Dans le taxi nous ramenant d'un club de jazz, il a dit : "Vous vous conduisez avec moi comme si je voulais juste coucher avec vous.". Et d'ajouter : "Je veux tout avec vous". (...) Il a pris mon autre main. "Mais si vous voulez juste coucher avec moi, c'est d'accord aussi."
C'est vous qui êtes trop jeune pour moi.
Et si je n'ai pas envie de m'améliorer ? - Dans ce cas tu resteras une jeune personne susceptible qui écoute aux portes et abuse des adverbes.
Debout, derrière moi, il lisait par dessus mon épaule. Il me prenait le crayon de la main et rayait un mot, une phrase, ou une page entière. "Voilà", disait-il. Il lui fallait trente secondes, et il avait toujours raison.
Dans la voiture, en allant dans sa maison de campagne, il a parlé de la première fille avec laquelle il avait couché. "Pendant que j'éjaculais, je devais me retenir de supplier : "épouse-moi, épouse-moi, épouse-moi".
J'avais lu un jour que lorsqu'un alcoolique cesse de boire, aussi longtemps que dure sa période de sobriété, dès qu'il retouche à un verre, il se retrouve excatement au point de départ. C'était exactement la même chose entre Archie et moi.