La princesse des glaces. 7/10.

Comme il les haïssait, ses mains.

Autrefois, il avait toujours pris soin de la frapper uniquement sur le corps, aux endroits dissimulés par les vêtements, mais ces six derniers mois il avait abandonné toute prudence et il l'avait frappée plusieurs fois au visage.
(...) Et le plus cruel est qu'il le savait très bien et jouait avec sa peur. Il levait la main pour la frapper, puis laissait le coup se transformer en caresse, et en sourire. Parfois, il la frappait sans la moindre raison apparente. (...)au milieu d'une discussion sur les courses à faire (...) son poing pouvait partir subitement et l'atteindre au ventre, à la tête, dans le dos ou n'importe où selon son bon vouloir. Ensuite sans perdre le fil un seul instant il était capable de poursuivre la conversation comme si de rien n'était, tandis qu'elle, par terre, essayait de retrouver sa respiration.

C'était le pouvoir qui le faisait jouir.

Elle avait été la première à brûler.