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Une année étrangère. 6/10.
Parce que, en allemand (...) ma pensée se rétrécit, je perds de mon acuité.
C'est un peu comme si elle me desabillait, me donnait un peu de sa maladie en partage, comme si en me touchant elle influait sur mon destin.
J'ai parcouru tous ces kilometres pour me perdre, sans doute, mais peut-etre aussi pour me trouver, pour me debarrasser de la fille que je suis devenue, sauvage et transparente, vulnerable et imprevisible, quelqu'un qui s'effiloche, incapable de desirer et de choisir.